Cloud Computing CCM : 7 recommandations aux DSI

Compte-rendu de la journée Cloud Computing organisée à Bercy par CCM Benchmark Group (#rcn2014)

Recommandations aux DSI 

  1. L’important est d’avoir accès à vos données, à tout moment, avec une description de ces données
  2. La confiance se mérite : c’est une notion relative, il faut des preuves
  3. Faire une analyse des risques : parfois on imagine des risques alors qu’il n’y en a pas et inversement
  4. Tout n’est pas éligible au cloud donc il convient de se poser la question « quelles données sont sensibles ? ». Par exemple, c’est un non-sens de mettre à l’extérieur certaines données sensibles, comme les factures.
  5. Il faut mettre en place des processus et des procédures ; on ne peut pas empêcher à 100% un piratage mais on peut rendre le piratage détectable
  6. L’infrastructure est indissociable de l’applicatif, il faut travailler sur les deux
  7. Le numérique fait maintenant partie intégrante du business modèle. Les fournisseurs doivent vous proposer de l’intelligence dans les processus métiers

20141202_091957Table ronde : Panorama de l’écosystème Cloud – Jamal Labed, Président, AFDEL – Dominique Dupuis, Directrice de la recherche, Le CXP – Hubert Tournier, DOSI Adjoint, Groupement des Mousquetaires – Eric Boulay, Administrateur, Syntec Numérique animée par Nicolas Arpagian, Rédacteur en chef adjoint, Journal du Net 20141202_112107 Table ronde :  « A chaque besoin son Cloud ! » Avec : – Pierre-José Billotte, Président, Eurocloud – Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice associée, Markess – Guy Balabanian, Global IT Production Manager, SCOR – Olivier Novasque, Président-CEO, Sidetrade Table ronde animée par Nicolas Arpagian, Rédacteur en chef adjoint, Journal du Net 20141202_142648 Table ronde : Le Cloud de confiance existe-t-il ? Le Cloud à l’heure des cyber-menaces Avec : – Thierry Rouquet, Président de la commission cyber sécurité, AFDEL  – Philippe Duluc, Vice-Président sécurité, Bull,  une société du groupe Atos – Eduardo Rihan Cypel, Député de Seine-et-Marne – Stanislas de Rémur, CEO, Oodrive Table ronde animée par Alain Steinmann, Directeur, Journal du Net 20141202_161827 Table ronde : France, Europe, International ; Quelle stratégie de conquête des utilisateurs ?  Avec : – Cécile Brosset, Directrice du Développement, Bpifrance Innovation – André Benjamin, PDG, Cozycloud – Francis Weill, Fédération Française des Télécoms et Directeur IT & Cloud Services Europe, Colt Technology Services   – Marc Genevois, Directeur des Opérations, SAP France Table ronde animée par Fabrice Deblock, Directeur de conférences, CCM

La France a perdu la bataille du cloud, il faut maintenant se positionner sur le big data. La valeur n’est plus dans la voiture mais dans la data qu’elle contient. C’est ce que SAP a compris. Ils sont en train de racheter à tour de bras des entreprises positionnées sur le big data. Ce n’est pas parce qu’on a perdu un épisode qu’il ne faut pas se battre pour les autres.

La France a déjà eu à rattraper des retards. Toutefois, la différence cette fois-ci est la vitesse de la transformation. La digitalisation est en train de transformer les métiers. Or, les PME françaises sont sous-équipées et c’est un enjeu de compétitivité. Il faut former les commerciaux et accompagner le changement. Les atouts des start-up françaises sont techniques. Il faut aller chercher les marchés à l’étranger. L’important est d’être compliant.

Concernant les ressources externes :

–       Elles doivent être transitoires car sinon, cela coute 3 fois plus cher qu’en interne

–       Le problème est que le plus souvent l’application est achetée pour un usage temporaire qui devient permanent car les applications ne sont que très rarement supprimées

–       L’inconvénient d’avoir des piles de logiciels est que si quelque chose ne marche pas, c’est très compliqué de savoir où est le problème

–       L’interopérabilité est impossible mais il faut rendre les données exportables pour qu’elles soient disponibles à l’extérieur en quelques clics

–       Y a-t-il une prime à la marque ? Pour certains, il y a surtout une prime à la taille et c’est dangereux car on perd en agilité. Pour d’autres, il y a surtout une prime à la compétence et non à la taille

–       Avec notamment la dématérialisation des factures, le fournisseur devient un vrai partenaire

Les changements au niveau des métiers de DSI

–       Le DSI devient un cloud broker, un directeur de la transition, qui choisit la meilleure offre

–       Il fait de la gouvernance des data et de l’information

–       Pour un DSI, la compétence d’architecte est importante car cela permet de maitriser la réversibilité

–       Le SI va être remodelé mais pas que le SI : on va avoir de moins en moins de machines et d’intermédiaires

Les questions que le DSI doit se poser

–       Quelle est l’identité, la nationalité du fournisseur ?

–       La donnée, on peut en être propriétaire mais si elle est stockée à l’extérieur de l’entreprise, il faut se poser la question de où sont mes données et par où sont-elles passées ? Et d’où sont-elles administrées ?

–       Google dit que les données sont stockées aux 4 coins du monde, donc éparpillées sous forme de confettis chiffrés. Toutefois, il faut bien regrouper les données à un moment. Alors se pose la question de : Où sont-elles rassemblées ?

Constantes au niveau sécurité des données

–       80% des fuites de données viennent de l’intérieur de l’entreprise

–       Au moment de la synchronisation des données, il y a un risque d’interception des données qui se trouvent en phase de transition

–       L’enjeu est de mutualiser les ressources ; toutefois, du fait de la mutualisation, il y a plus de risque de perdre des données que si elles étaient stockées dans un espace dédié. C’est spécifique au cloud.

 

Qualiview conseil tient compte de ces paramètres de sécurité dans l’analyse de ses études.